Voici un article de mon grand ami Amre Ghiba que j’ai rencontré en Inde il y maintenant quelques années… Il nous relate dans ici l’une de ses nombreuses aventures autour du Globe sur les dangers de la plongée sous marine à Komodo en Indonésie.
Mon ami Julien, plongeur reconnu et passionné, m’a demande d’intervenir sur l’excellent blog plongée qu’il vient de créer. Je ne peux qu’accepter sa demande, partageant comme lui la passion des grands fonds. C’est donc avec plaisir que je vais vous relater l’expérience plongée la plus incroyable que j’ai pu vivre jusqu’à présent. Soyez attentifs, vous en avez peut-être entendu parler. Elle a fait la une des jts du monde entier. J’ai, par le passé, refusé de donner une interview sur le sujet … C’est donc en exclusivité pour le blog plongée que je vous livre le fin mot sur cette histoire rocambolesque. Pour cela, direction l’Indonésie pour une plongée dans les Iles Komodo.
Komodo ? L’île avec le dragon de Komodo? Tout à fait, mais bien plus ! Je dirai même qu’il s’agit d’une attraction mineure, comparé à ce qui attend le chaland sous l’eau. Les fonds sont réputés pour être les meilleurs au monde, tant au niveau de la qualité du corail que de l’abondance de vie maritime. Ajoutez à cela une relative affluence, compte tenu d’un accès difficile, et vous obtenez un cocktail plongée de rêve.
En 2008, j’entrepris la traversée de l’Indonésie d’ouest en est. Arrivé à Labuan bajo, je réserver illico presto pour 1 journée de plongée à Komodo dans le centre reef seekers. Ce dernier est le plus réputé de l’ile. L’accueil y est chaleureux ; Kate et Ernest, les deux gérants, sont des divemasters pro et affables. Un groupe se crée rapidement. Nous sommes en tout une dizaine : 2 français, un couple de suédois, un autre d’anglais, etc. Tous, sauf l’autre français et moi, sont des professionnels. C’est rassurant, lorsque l’on sait que ces eaux-là sont réputées pour leurs courants forts, vicieux par leur comportement, quelque fois mortels. Parait-il que des courants descendants ont fait des victimes par le passé. Bref, pas rassuré pour un sou, je me lance tout de même dans l’aventure. Il ne peut rien se passer, me disais-je, je suis en bonne compagnie …
La première journée ne fait que confirmer mes craintes ! Je suis littéralement propulsé à la sortie du « Channel », spot plongée populaire, par un courant d’une force incroyable. Dieu sait où j’aurai atterris si l’un des suédois ne m’avait pas retenu. Premier avertissement : Komodo, ce n’est pas vraiment pour les débutants. Néanmoins, la plongée suivante se passe mieux ; je comprends les principes de la plongée en courant et me sens plus à l’aise. C’est donc avec confiance que j’aborde la seconde (et non deuxième, à mon grand damne), journée.
Ce jour-là, les remous nous font comprendre que ce ne sera pas une partie de plaisir. La mer est agitée, nous sommes ballotés dans tous les sens. La première plongée se déroule sans encombre, mais l’encrage est difficile. Nous prenons donc du retard sur le planning. Et à Komodo, les plongées sont minutieusement planifiées en fonction de la force des courants, donc de l’heure de la journée. Direction le second spot. Il s’agit ici d’une plongée en courant classique. Le bateau arrive sur place en retard. Le soleil se fait déjà bas. Sur le bateau, Ernest et Kate sondent la mer : est-elle adaptée à une plongée ? Le courant n’est-il pas trop fort ? Visiblement non, et la réflexion est de courte durée : nous plongerons bel et bien comme prévu. Branle-bas de combat sur le bateau : à vos combinaisons ! Puis, alors que nous sommes tous prêts à plonger, Ernest décide – ce qu’il n’avait jamais décidé auparavant avec nous – de diviser le groupe en deux. Le hasard veut que je me retrouve dans son groupe. Ou, est-ce plutôt ma position sur le bateau, légèrement sur la gauche, proche de lui ? Que serait-il arrivé si je m’étais accoudé près de Kate ? Longtemps, je me le suis demandé …
Le groupe de Kate plonge en premier. Nous le suivons de 5 minutes. La plongée est sympathique, grâce au fort courant qui rend tout effort inutile. Il s’avère rapidement que ce courant est trop fort : à plusieurs reprises, nous devons freiner notre allure en nous agrippant au corail. La remontée s’avère encore plus chaotique. Le bateau, sans cesse fracassé par les vagues, peine à s’amarrer à l’endroit prévu. Remonter relève de la gageure. Nous mettons bien un quart d’heure à l’effort. Je me déleste joyeusement de ma combinaison et pars prendre un thé bien mérité.
Néanmoins, je remarque rapidement quelque chose d’anormal : le premier groupe n’est pas là . Inutile d’être un expert pour comprendre qu’étant le premier groupe à plonger, il aurait dû remonter en premier. D’un tour de tête, au vu de la moue des autres, je constate que ma pensée est partagée. Seul Ernest questionne l’équipage sur le sujet. Il palabre en indonésien avec eux. Le personnel de bord semble tracassé. Ernest garde toutefois son calme et viens nous rassurer : ils vont remonter. !!
La suite de l’article se trouve ici!
Salut julien,
qu’est devenu la deuxième équipe ? Quel suspense insuppootable
Arno
Ils ont publié la suite de l’aventure sur http://blogplongee.fr/blog/plonger-komodo-indonesie.htm – quelle histoire !
Salut je m appelle chris je suis instructeur j’ai travaillé plusieurs années à Bali pour ATLANTIS ( un des clubs le plus pro de Bali )je tiens a mettre en garde les plongeurs qui irons à Bali plonger car là bas aussi il y à quelque sites relativement dangereux avec de très forts courants descendants .je parle en connaissance de cause , avec moi j.l caméraman de terre d aventure (le seul en bi 2x12L) plus 3 clients (niv3-rescu-div.mast), le site ” Crystal bay” pour y voir les fabuleux et gigantesques poissons lunes ” MOLA MOLA” grand pélagique se nourrissant de méduses et vivant dans l eau froide bien profonde et dans le courant tout particulièrement . départ de la plongée à l abri de la bay , direction un super tombant qui est perpendiculaire à la passe entre Nusa lambogan et Nusa penida . tranquillement dans les 15/20m en cherchant à voir leur présence généralement bien plus bas . ils sont là !! le cameraman avec son lourd matos descend tout le monde est emerveillé par ce spectacle hallucinant ( envergure plus de 3m , silhouette vraiment atypique ). profondeur 41m avec un léger courant nous poussant de l interieur de la bay et nous poussant gentiment dans la passe ou un courant nous soudain nous à surprit de par dessus le tombant en un instant tout le monde à 72m , tu palmes pour remonter tu gonfles ta stab et les bulles expirées restent et coulent avec toi !! c est TERRIFIANT !! si je suis là encore ( merci mon dieu !!)j ai eu la présence d esprit de dégonfler la stab pour coulé sur la paroi du tombant , grâce auquel en étant collé au fond (pour que le courant vous passe au dessus)on a grimpé celui ci tant bien que mal en direction de l interieur de la bay et à une profondeur à laquelle nous avons du tous commencer les paliers de decompression de 43 min ,j ai du faire passer tout le monde à tour de role sur ma bouteille sauf le cameraman ( en bi 2x12l) grace à qui j ai pu finir mes paliers … la peur de ma vie , merci mon dieu !! une suggestion très importante pour moi !! tout les plongeurs en générale ont des palmes qui ne servent absolument a rien ( trop mole , coupé en deux , trop petite , pas de puissance !!!) pour ma part j utilise des grandes palmes de chasse super rigide qui contre le courant peuvent vraiment faire la différence et même vous sauver la vie !!!. c est une sécurité pour plonger dans des conditions pareilles … voila pour mon histoire un peu longue cert mais maintenant vous savait à quoi vous attendre , soyez prudent et achetez vous SVP des palmes dignes de ce nom et non des palmes gadgets qui ne servent a rien a par pédaler dans la semoule et vous essouffler … maintenant je par vivre dans les Komodo à bientot soyez prudent SVP attention a bali d autre site sont dangeureux :lanboganà blue corner magnifique souvent 2 site en 1 plongée / gili tepekong surnomé washing machine !! gili Mingpang et gili biaha shark cave , terrible … allé a plus tout le monde ATI ATI